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Discussion(s)

TROMPE L’ŒIL_Diffusions_Réactions

TROMPE L’ŒIL de Jérôme MEYNARDIE.

Réalisé avec le soutient du conseil régional d’Aquitaine et d’IEC-ASV.

Programmé hors compétition au festival international du film féminin de Bordeaux 2005 ; Sélectionné au festival international du film court du Mesnil le Roy 2005 ; Sélectionné au festival du film de Sarlat 2005 ; Sélectionné au festival Cinéma d’ici et d’ailleurs, Sainte-Livrade sur lot 2005 ; Sélectionné au festival du court métrage de Vélizy 2006 ; sélectionné au festival 24 courts de Volnay ; Programmé hors compétition au festival coupé court de bordeaux ; Programmé hors compétition au Festival de Lussac ; sélectionné aux rencontres du cinéma indépendant de Bordeaux ; Sélectionné au festival "les toutes premières fois" de Grasse ; Sélectionné au festival underground(s) d’ozoir le breuil ; Sélectionné au festival du film court de valbonne ; Sélectionné au Festival des nouveaux cinémas de Paris ; Sélectionné au festival du film psy de Lorquin ; Sélectionné au festival International du Film Vidéo de Vébron ; Sélectionné au Festival ose ce court de Bischheim ; sélectionné à l’inconnu festival de Paris ; sélectionné au festival Cinema Brut

Avec Daniel BELLOTEAU, Yann CLEMENT, Alexandre CARDIN, Thierry BOUQUEROT, Vanessa LECHAT et Laurent FAVREAU.

Scénario, direction de production, montage et réalisation Jérôme MEYNARDIE Opérateur Dominique ALVAREZ Directeur de la photographie Denis LOUIS Son et mixage Arnaud LALANNE Musique et sound design Eddie LADOIRE et Christophe OLIVIER Etalonnage numérique Jean marc NOEL Assistant réalisation Marc WETTERWALD Scripte Raphaëlle ANSART Régie Sylvain LACROIX Chef électro Emmanuel VAUTRIN Assistants monteurs Fabrice MARACHE et David GANA

Ce qu’il y a de pire pour un paranoïaque, c’est d’avoir de vraies raisons de l’être. Mais est-ce les apparences de la folie ou de la réalité qui sont trompeuses ?

TROMPE L’ŒIL est un court métrage qui questionne la perception de la réalité et donc la réalité elle-même. Antoine, a l’impression d’être observé en permanence. Il se rend dans un café en pleine crise de paranoïa. Il y rejoint Roman, son collègue de travail, qui lui soumet un problème d’espionnage industriel. La sensation d’être surveillé se transforme peu à peu en angoisse. Il ne s’agit pas ici d’une paranoïa clinique, je ne cherche pas à décomposer les symptômes de la paranoïa d’un sujet malade. Même si il est paranoïaque, Antoine a de véritables raisons de penser qu’il est suivi et surveillé. En fait, Antoine reçoit beaucoup trop d’informations du monde extérieur. Le réel se mêle aux simulacres et Antoine préfère y voir uniquement de la paranoïa et ainsi se priver de savoir et d’agir, le but avoué d’Antoine est en fin de compte de pouvoir « dormir », éviter le réel. Ainsi il préfère se faire hypnotiser et vivre dans l’ignorance afin de pouvoir se reposer face à une réalité agressive. L’hypnose devient la solution illusoire pour guérir de la réalité, pour la redéfinir. La mise en scène appuie le point de vue paranoïaque d’Antoine sans jamais cesser de laisser planer le doute d’une probable surveillance, tant par les angles de prises de vue que par le travail du son.

Prochaines diffusions :

inconnues

Si vous avez déjà vu ce film, n’hésitez surtout pas à donner votre avis en répondant à cet article. Là, en bas de page. Voici par exemple l’avis d’un programmateur québécois.

Bonjour M. Meynardie,

« Trompe l’oeil » constitue, dans l’ensemble, un film très ambitieux. Son univers audiovisuel et narratif est dense, se situant de ce fait dans un monde à part.

Si votre idée était de créer un film où la tension et la paranoïa règnent en maître, vous avez réussi.

Ceci dit, le comité de sélection du Festival du court métrage de Sherbrooke croit que le film est trop étouffant pour son public. L’ambiance musicale, irritante, côtoie une direction photographique glaciale, lesquels entourent un récit dans lequel nous avons de la difficulté à embarquer.

On s’identifie mal au personnage principal. Dépourvus de ce point de repère, on ne retire que peu de plaisir à évoluer dans la narration, seulement de l’inconfort. Le films présente aussi de nombreuses longueurs. De notre point de vue, il aurait pu être plus court.

En ce qui concerne le comité de sélection, celui-ci reflète notre public : il est composé d’informaticiens, d’agriculteurs, de secrétaires, d’étudiants, d’éducateurs, de techniciens, de réviseurs, de graphistes, d’artistes et d’un seul diplômé en cinéma, moi-même. L’idée est de sélectionner des films qui touchent les sherbrookois, d’où un comité très près de son public.

Notez donc que le point de vue exprimé ci-haut est donc celui du Festival du court métrage de Sherbrooke. D’autres programmateurs, munis de philosophies différentes, pourraient penser autrement.

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Publié 2 mars 2007 par Raoul.
Mise à jour mardi 12 juin 2007






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