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--» 2004

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Discussion(s)

Réponse au questionnaire de Alain CAVALIER

Réalisateur, Scénariste, Acteur, Directeur de la photographie, Cadreur, 1er assistant réalisateur

Né le 14 Septembre 1931 à Vendôme, Loir-et-Cher (France)

Après des études d’Histoire, Alain Cavalier entre à l’IDHEC puis devient assistant de Louis Malle (Ascenseur pour l’échafaud, Les Amants). Il passe à la réalisation avec le court métrage Un Americain (1958). Il enchaîne ensuite avec deux longs métrages politiques qui déclenchent les foudres de la censure : Le Combat dans l’ile (1961) qui a pour personnage principal un jeune fasciste et L’Insoumis (1964) sur la guerre d’Algérie. Malgré la présence de comédiens connus dans ces films (Romy Schneider, Alain Delon) ce sont des échecs commerciaux et Alain Cavalier passe à des oeuvres moins polémiques.

Il connaît ses premiers succès avec le polar Mise a sac (1967) et surtout avec une adaptation d’un livre de Francoise Sagan : La Chamade. C’est au moment où il est le plus en vue qu’il décide de renoncer à la réalisation pendant huit ans. Il revient avec des oeuvres plus expérimentales et épurées comme Le Plein de super (1976) et Martin et Lea (1978). Après deux films sortis dans la confidentialité (Ce repondeur ne prend pas de messages, 1979 ; Un etrange voyage, 1980) il connaît un succès inattendu avec un long métrage sur la sainteté, Therese, ovationné à Cannes avec un Prix du jury, plébiscité aux César avec 6 récompenses dont celles du Meilleur film et du Meilleur réalisateur.

Le réalisateur poursuit son travail d’épure jusqu’à tourner un film sans dialogues : Libera me (1993) qui a pour thème l’oppression et la torture. Alain Cavalier décide alors d’abandonner la fiction et réalise des séries documentaires de portraits (Vies, 2000). Il dit à ce sujet : "J’en suis arrivé peu à peu à ne filmer qu’au plus près de mon expérience." En 2002 il mélange fiction et réalité avec René où l’un de ses amis comédien de 155 kg s’engage à perdre du poids. Son travail autobiographique se poursuit avec Le Filmeur, un journal intime filmé entre 1994 et 2005, et présenté au Festival de Cannes dans la sélection " Un Certain Regard " en 2005.

>Questionnaire >

Y a t’il une esthétique (des esthétiques) des films tournés en vidéo ? Si oui, pourriez vous définir une esthétique d’un cinéma en vidéo.

Dans quelle mesure le choix de la vidéo influence t’il un rapport particulier à l’espace, au temps, à la narration et, d’une manière générale, aux formes cinématographiques ?

De quelles façons la vidéo enrichirait-elle le langage cinématographique ?

Le support vidéo semble relancer des questionnements sur la représentation du réel, dans quelle mesure vous semblent t’ils justifiés ?

J’essaie de répondre à vos questions...

Ma pratique ne me donne pas les mots...

Je les trouve faibles et faux...

ça va encore de parler à chaud d’un film terminé et que le spectateur vient de regarder... Les idées générales sur mon travail particulier, ça ne vient pas.

Merci pour votre attention à mes ouvrages. Mille bons souhaits.

Alain CAVALIER

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Publié 14 décembre 2005 par Raoul.
Mise à jour mercredi 14 décembre 2005



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